
Max Dorner
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Auteur et rebel / Intérêt marqué pour l’humain / Je cultive le grand « malgré tout » / Traverser les frontières : océans, langues, cultures
47 ans
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Max Dorner, né en 1973 à Munich, en Allemagne, est auteur de dix livres, activiste, et utilisateur enthousiaste de sa chaise roulante. Il a publié deux livres non fictifs qui abordent la guérison, la honte, la solitude et l’invalidité, ainsi que deux romans. Il habite présentement dans sa ville natale.
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Parmis toutes les questions qui habitent votre esprit en lien avec le vieillissement en ce moment, quelle est celle qui vous anime et que vous voudriez partager?
Pour moi, le vieillissement vient toujours s’ajouter aux autres défis de la vie. Donc, vieillir et composer avec un handicap, en plus, par exemple, d’être homosexuel. Ce qui m’amène à me poser la question : comment vivre avec le vieillissement? C’est une question simple à première vue, mais la réponse est si difficile.
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Partagez avec nous une image inspirante du vieillissement.
Un arbre représente toujours à mes yeux le meilleur symbole d’encouragement par rapport à l’âge.
En lien avec vos expériences, racontez nous un moment ou un événement significatif dans votre parcours de vie personnelle ou professionnelle qui a transformé votre perspective sur le vieillissement.
Le fait de commencer maintenant à écrire des histoires pour enfants, à l’âge de 47 ans. J’ai donc dû vieillir pour voir les deux facettes de la vie : l’enfance et la vieillesse.
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Lors de nos rencontres en octobre dernier, vous aviez imaginé poser des premiers pas, des premiers gestes. Pouvez-vous nous les rappeler? Pouvez-vous nous dire ce qui est arrivé quand vous les avez posés?
Mes premiers pas consistaient à concevoir un projet de plus grande envergure, en rassemblant toutes mes idées sous la question globale : que faisons-nous MALGRÉ TOUT, trotz allem? Le projet prendra la forme d’une recherche littéraire, qui traverse les océans, les langues et les générations.
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Si, dans les prochains mois, on vous donnait le temps, l’énergie et les ressources nécessaires pour mettre sur pied un (nouveau?) projet ayant pour cœur nos questions communes, quel serait-il?
La question principale que je me pose : comment nous rassembler malgré tout ce qui nous sépare? Le vieillissement rime souvent avec séparation et solitude. Notre mission principale est donc de nous rassembler à nouveau.
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D’après vos expériences et vos expertises, où se trouve la vitalité, la curiosité, la force d’agir face aux réalités du vieillissement?
Cela me ramène toujours à ma question principale : d’où nous vient cette force MALGRÉ TOUT? La réponse est simple : je ne sais pas d’où vient cette vitalité — c’est exactement pour cette raison que je cherche à en découvrir la source. Et cette aventure, chercher à répondre à cette question a tout le sens d’une réponse…